Composé de quatre membres internationaux et de sept Canadiens, le conseil d’administration du Centre est présidé par Son Altesse l’Aga Khan. Cliquez sur l’image de chaque membre pour lire leurs biographies.
Son Altesse l’Aga Khan
Président
Son Altesse l’Aga Khan – Président
Son Altesse l’Aga Khan est le 49e chef spirituel héréditaire (imam) des musulmans ismailis et président fondateur du Réseau Aga Khan de développement (Réseau). Quarante ans après sa création, le Réseau englobe des agences, des institutions et des programmes de développement dont les mandats touchent à la santé, à l’éducation, au développement économique et à la revitalisation de l’héritage culturel. Les programmes du Réseau sont appliqués sans préjudice envers la foi, l’origine ou le sexe des bénéficiaires. Son Altesse l’Aga Khan renforce la perception de l’islam en tant que croyance spirituelle rationnelle, intrinsèquement pluraliste, qui enseigne la compassion et la tolérance.
Princesse Zahra Aga Khan
France
Princesse Zahra Aga Khan – France
La princesse Zahra, l’aînée de Son Altesse l’Aga Khan, est à la tête du service de bien-être social (SBS) de la Délégation française du Réseau Aga Khan de développement (Réseau). Elle est responsable des politiques et de la direction des institutions œuvrant dans les secteurs de la santé et de l’éducation, et des services de planification et de construction du Réseau. Elle joue également un rôle clé dans les dossiers politiques et stratégiques d’autres institutions de développement social du Réseau. Elle fait partie du conseil de fiduciaires de l’Université Aga Khan et travaille avec des institutions appuyées par la communauté musulmane ismailie dans le domaine du bien-être social, des activités féminines et des programmes pour les jeunes.
Alicia Bárcena Ibarra
Mexique
Alicia Bárcena Ibarra – Mexique
Mme Bárcena Ibarra est une biologiste mexicaine qui était jusqu’à récemment secrétaire administrative de la Commission économique des Nations unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC). Elle a été coordonnatrice du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), responsable d’un programme mondial sur la citoyenneté environnementale axé sur la participation de la société civile. En 2006, elle a occupé le poste de chef de cabinet par intérim au sein du Cabinet du secrétaire général des Nations unies sous la direction de S.E. Kofi Annan. Le 3 janvier 2007, le secrétaire général Ban Ki-moon a nommé Mme Bárcena au poste de secrétaire générale adjointe des Nations unies à la gestion.
Mme Bárcena était auparavant coordonnatrice du Programme de développement durable pour l’Amérique latine et les Caraïbes du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), responsable du projet de citoyenneté environnementale du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Elle a été la directrice fondatrice du Conseil de la Terre au Costa Rica, une organisation non gouvernementale chargée du suivi des accords conclus lors de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement (CNUED) qui s’est tenue à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1992. Mme Bárcena a publié de nombreux articles sur le développement durable, les politiques publiques, les questions environnementales et la participation du public. Elle s’est vu décerner plusieurs doctorats honoris causa et a reçu la médaille 2013 en relations internationales de l’Université d’Anáhuac.
La très honorable Adrienne Clarkson
Canada
La très honorable Adrienne Clarkson – Canada
La très honorable Adrienne Clarkson, PC, CC, CMM, COM, CD, a été la 26e gouverneure générale du Canada de 1999 à 2005. Elle fut la première personne née outremer à occuper ce poste. En 1942, elle et sa famille sont arrivées au Canada en provenance de Hong Kong en tant que réfugiés de la Deuxième Guerre mondiale. Elle a eu une carrière impressionnante comme journaliste, écrivaine, éditrice, fonctionnaire et reporter, et a reçu de nombreux diplômes honorifiques. Son intérêt envers le Nord canadien a constitué une large part de son mandat de gouverneure générale alors qu’elle s’est efforcée de consolider les liens entre le Canada et les peuples autochtones. Depuis la fin de son mandat, elle a publié son autobiographie, Heart Matters, et a fondé l’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC) avec son époux, l’auteur et penseur John Ralston Saul.
Mike DeGagné
Canada
Mike DeGagné – Canada
Ojibwé de la Première Nation Animakee Wa Zhing 37, Mike DeGagné est actuellement président et chef de la direction d’Indspire, un organisme à but non lucratif autochtone qui investit dans l’éducation des peuples autochtones d’un bout à l’autre du Canada. M. DeGagné est titulaire d’un doctorat de l’Université d’État du Michigan, axé sur la réussite des étudiants autochtones de niveau postsecondaire, et de maîtrises en administration, en droit et en éthique publique. Il est membre de l’Ordre du Canada et de l’Ordre de l’Ontario et a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la Reine. Plus récemment, M. DeGagné a reçu un prix Indspire pour le service public, a été intronisé au Temple de la renommée des droits de la personne du District de Nipissing et a reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université Dalhousie.
En 2013, il a été nommé président et vice-chancelier de l’Université Nipissing, devenant ainsi l’un des premiers présidents autochtones d’une université publique canadienne. Alors qu’il était président de Nipissing, M. DeGagné a consacré une grande partie de son travail aux questions autochtones en faisant en sorte que l’Université Nipissing joue un rôle de premier plan dans l’indigénisation du secteur de l’éducation postsecondaire. M. DeGagné a ensuite été le premier président de l’Université du Yukon, un nouvel établissement d’enseignement postsecondaire hybride situé à Whitehorse, au Yukon et, pendant cette période, l’a transformé en établissement d’enseignement universitaire. Au cours de sa carrière, M. DeGagné a travaillé avec le gouvernement fédéral à la gestion des programmes pour les Autochtones et en tant que négociateur des revendications territoriales globales.
Huguette Labelle
Canada
Huguette Labelle – Canada
Huguette Labelle Huguette Labelle détient un doctorat en éducation. Elle est Compagnon de l’Ordre du Canada et a reçu des doctorats honorifiques de 12 universités canadiennes et de l’Université de Notre-Dame. Elle a également reçu d’autres mentions honorifiques. Pendant 19 ans, elle a occupé de nombreux postes supérieurs au sein des ministères du gouvernement du Canada. Notamment, elle a été secrétaire d’État et a travaillé pour Transport Canada, la Commission de la fonction publique et l’Agence canadienne de développement international. De 1994 à 2011, elle a été chancelière de l’Université d’Ottawa. Elle est également membre de nombreux conseils d’administration. Huguette Labelle est actuellement présidente du conseil d’administration de Transparency International; membre du conseil d’administration du Pacte mondial de l’ONU; conseillère externe pour la mise en œuvre de la Stratégie de la Banque mondiale pour la promotion de la gouvernance et la lutte contre la corruption; membre du groupe consultatif de la Banque asiatique de développement sur les changements climatiques et le développement durable; membre du conseil d’administration de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique; membre du conseil d’administration du Centre mondial du pluralisme; membre du comité consultatif de l’Ordre de l’Ontario; et vice-présidente du conseil consultatif supérieur de l’Académie internationale de lutte contre la corruption. Elle est également membre d’autres conseils nationaux et internationaux. En outre, elle offre des services consultatifs à des organisations nationales et internationales.
La très honorable Beverley McLachlin
Canada
La très honorable Beverley McLachlin – Canada
La très honorable Beverley McLachlin C.P., C.C., CStJ, FCIArb, a été juge en chef du Canada de 2000 à 2017. Elle est la première et seule femme à avoir accédé au poste de juge en chef du Canada et est également la personne ayant siégé le plus longtemps à ce titre, ce qui lui a permis d’acquérir de l’expérience et des compétences en leadership et en recherche de consensus pendant de nombreuses années à la tête d’une cour diversifiée comptant neuf membres.
Tout au long de sa carrière judiciaire, Mme McLachlin s’est impliquée dans d’innombrables secteurs du système juridique canadien, tant en droit commun qu’en droit civil, en droit privé qu’en droit public, et ce, en anglais et en français. En 2018, Mme McLachlin s’est jointe à l’Ordre du Canada en recevant sa plus haute distinction, celle de Compagnon de l’Ordre du Canada. Elle a reçu plus de 35 grades honorifiques d’universités au Canada et à l’international ainsi que plusieurs autres distinctions honorifiques et prix. Elle détient un baccalauréat (avec mention d’honneur) en philosophie, une maîtrise en philosophie et un baccalaureat endroit de l’Université de l’Alberta.
Mme McLachlin est membre arbitre d’Arbitration Place et travaille en tant qu’arbitre et médiatrice au Canada et à l’international. Elle siège en tant que juge au tribunal commercial international de Singapour et au tribunal de dernière instance de Hong Kong.
James Irungu Mwangi
Kenya
James Irungu Mwangi – Kenya
James Irungu Mwangi est directeur général du groupe Dalberg, un regroupement d’entreprises axées sur l’impact et cherchant à favoriser les modèles d’inclusion et de durabilité du monde entier. M. Mwangi dirige l’intégration et l’innovation des cinq principales entreprises du Dalberg, lesquelles embauchent plus de 600 employés dans 25 emplacements à l’échelle mondiale, y compris dans 11 pays africains. Il a fondé la présence du Dalberg en Afrique en 2007. Il a été partenaire de gestion mondiale des conseillers du Dalberg de 2010 à 2014. Il fait actuellement partie du conseil d’administration d’Old Mutual, de la Skoll Foundation et du One Acre Fund. Il détient un baccalauréat spécialisé en économie de l’Université Harvard. Il a travaillé pour McKinsey & Company, a été récipiendaire d’une bourse de l’archevêque Desmond Tutu en leadership pour l’Afrique (2009), jeune leader mondial lors du Forum économique mondial (2013), et membre de la Young Presidents’ Organization.
Azim Nanji
Canada
Azim Nanji – Canada
Azim Nanji est actuellement conseiller spécial du doyen, Université Aga Khan. Récemment, il a été codirecteur associé du Programme Abassi en Études islamiques à l’Université Stanford, où il a enseigné au département des Études religieuses. Il a occupé les fonctions de professeur et titulaire de la chaire du département d’études religieuses, Université de la Floride (1989-1998), et directeur de l’Institut des Études ismailies, Londres (1998-2008). Né au Kenya et diplômé de l’Université Makerere, il a obtenu son doctorat de l’Université McGill. Il a été primé par la Fondation Rockefeller, le Conseil des arts du Canada et le National Endowment for the Humanities. M. Nanji a écrit, coécrit et publié divers ouvrages, dont un dictionnaire historique de l’islam, publié aux éditions Penguin en 2008.
Marty Natalegawa
Indonésie
Marty Natalegawa – Indonésie
Marty Natalegawa a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères de la République d’Indonésie entre 2009 et 2014. Il a également été représentant permanent de l’Indonésie auprès de l’ONU à New York de 2007 à 2009, période durant laquelle l’Indonésie est devenue membre du Conseil de sécurité de l’ONU. Il est actuellement membre du Conseil consultatif de haut niveau sur la médiation du secrétaire général des Nations Unies. Il est également membre émérite de l’Asia Society Policy Institute Distinguished Fellow; membre du conseil consultatif académique international du Centre for Strategic and International Studies (CSIS-Washington, D.C.); membre du conseil d’administration de l’International Crisis Group; membre du comité consultatif mondial du Forum de Jeju; membre du comité consultatif de l’UWA Public Policy Institute; et éminent chercheur auprès de la Bank of Indonesia Institute de la Banque centrale. Il a obtenu un doctorat en philosophie de l’Université nationale australienne en 1993.
Khalil Shariff
Canada
Khalil Shariff – Canada
Khalil Shariff est directeur général de la Fondation Aga Khan Canada. Avant de se joindre à la Fondation en 2005, M. Shariff a été consultant chez McKinsey & Company, où il a conseillé des gouvernements, des institutions financières et des fournisseurs de soins de santé afin qu’ils fassent des améliorations sur les plans stratégique, organisationnel et opérationnel. Il a siégé au comité national de la Fondation pendant cinq ans. Il est diplômé avec grande distinction de l’École de droit de l’Université Harvard. Là, il a nourri son intérêt envers le développement international et la résolution de conflit en tant que rédacteur en chef du Harvard Negotiation Law Review; coordonnateur en politique; et chercheur associé pour le Programme sur la politique humanitaire et la recherche sur les conflits de l’Université Harvard.
Directeurs et directrices émérites
Kofi Annan
Kofi Annan –
Kofi A. Annan a été le septième secrétaire général des Nations Unies de 1997 à 2006. En 2001, Kofi Annan et les Nations Unies ont conjointement reçu le prix Nobel de la paix, soulignant que M. Annan avait « insufflé une nouvelle vie à l’Organisation ». En tant que secrétaire général, Kofi Annan a dirigé un programme complet de réformes visant à revitaliser les Nations Unies pour rendre son système international plus efficace. Il s’est toujours porté à la défense des droits de la personne, de la primauté du droit, des Objectifs du millénaire pour le développement et de l’Afrique. En outre, il a travaillé à rapprocher l’organisation du public mondial en tissant des liens avec la société civile, le secteur privé et d’autres partenaires. Sous son initiative, le service du Maintien de la paix des Nations Unies a été renforcé pour permettre à l’ONU de répondre à l’augmentation rapide du nombre d’opérations et d’employés. Il a joué un rôle central dans la création du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme; dans l’adoption de la première stratégie de l’ONU pour la lutte contre le terrorisme; et dans l’acceptation par les États membres de la « responsabilité de protéger » les peuples contre le génocide, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité. Après avoir quitté les Nations Unies, M. Annan a continué à faire pression en faveur de meilleures politiques pour répondre aux besoins des plus pauvres et des plus vulnérables, en particulier en Afrique, et a mis à profit son expérience pour servir de médiateur et résoudre des conflits. Jusqu’à sa mort en 2018, M. Annan était le président de la Fondation Kofi Annan.
Iain T. Benson
Iain T. Benson –
Iain T. Benson est avocat, écrivain, conférencier et conseiller. Il publie régulièrement et agit à titre de conseiller à l’échelle internationale en droit constitutionnel et en droits de la personne. Il est professeur distingué au département de droit constitutionnel et de philosophie du droit de l’Université de l’État libre à Bloemfontein, en Afrique du Sud. Il est également chargé de cours dans de nombreuses institutions au Canada, en Afrique du Sud et aux États-Unis, et fut professeur invité à l’Université Western. Ses travaux sur la nature du « laïque » et de la « laïcité » ont été cités avec l’approbation de la Cour suprême du Canada et de la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud. Pendant de nombreuses années, il a été l’un des huit membres du comité responsable de l’élaboration de la Charte des droits et libertés religieuses de l’Afrique du Sud. Il détient des diplômes de Queens, Cambridge et Windsor ainsi qu’un doctorat (droit) de l’Université du Witwatersrand, Johannesburg.
Rudyard Griffiths
Rudyard Griffiths –
Rudyard Griffiths est entrepreneur social, auteur et télédiffuseur. Il a publié 13 collections d’essais sur sujets politiques et historiques canadiens et internationaux. Il est l’auteur de Who Are We: A Citizen’s Manifesto (2009). Il a été chroniqueur au National Post et au Toronto Star et présentateur pour CTV News Channel et le Business News Network. Rudyard Griffiths est également animateur et organisateur des débats biannuels Munk Debates auxquels ont récemment participé Tony Blair, Henry Kissinger, Christopher Hitchens, Fareed Zakaria, Paul Krugman et Lawrence Summers. Rudyard Griffiths est le président de la Fondation caritative Peter and Melanie Munk et d’Auréa, une organisation sœur œuvrant en politique publique. En 2006, Rudyard Griffiths a reçu l’un des prix décernés aux 40 Canadiens performants de moins de 40 ans et octroyés par le Globe and Mail.
Yash Pal Ghai
Yash Pal Ghai –
Yash Pal Ghai est le directeur de l’Institut Katiba à Nairobi. Auparavant, il a été président du Groupe des avis constitutionnels du PNUD au Népal et représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour les droits de la personne au Cambodge. M. Ghai a commencé sa carrière universitaire internationale en tant que professeur de droit et spécialiste en droit constitutionnel en fondant la première école de droit de l’Afrique de l’Est à Dar es-Salaam, en Tanzanie. En 1989, il fut nommé professeur de droit public à l’Université de Hong Kong. Il a conseillé plus de vingt pays pour des questions de rédaction constitutionnelle et d’autres enjeux, notamment l’Irak, l’Afghanistan, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Népal, la République des Fidji, la Somalie, la Libye et le Kenya (où il a présidé la Commission de révision de la Constitution du Kenya (CKRC) de 2002 à 2004 et la Conférence nationale constitutionnelle « la conferénce Bomas »). Ses intérêts de recherche portent sur le constitutionnalisme et les droits de la personne, les conflits ethniques, la sociologie du droit et le fédéralisme et l’autonomie. Il a publié de nombreux écrits sur le droit public, les droits de la personne et les conflits ethniques. En 2011, le professeur Ghai a créé l’Institut Katiba pour promouvoir le savoir et les études du constitutionnalisme et pour faciliter l’application de la nouvelle Constitution kényane. Ses activités comprennent des publications sur la Constitution, des ateliers sur des questions d’ordre constitutionnel, les litiges d’intérêt public, le développement des systèmes juridiques et judiciaires, l’établissement de gouvernements nationaux, la réforme foncière, la révision de projets de loi pour la mise en place de la Constitution et la promotion de la participation des Kényans dans les affaires publiques. L’Institut travaille en partenariat avec de nombreuses institutions civiles, académiques et étatiques kényanes et internationales.
Margaret Ogilvie
Margaret Ogilvie –
Margaret Ogilvie est professeure de droit et professeure distinguée à l’Université Carleton à Ottawa. Elle est membre des barreaux de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse. Elle est membre de la Société royale du Canada (1993) et lauréate de la médaille David W. Mundell (1996) pour l’excellence en rédaction de textes juridiques, de la médaille du Barreau (2001), du Barreau du Haut-Canada. Elle détient deux doctorats honorifiques pour ses contributions à la profession juridique, tant au Canada qu’à l’étranger. Elle a été professeure invitée aux Universités d’Edinburgh, Emory Oxford et Toronto, et deux fois aux Séminaires de théologie de Princeton. Elle a écrit 14 livres et plus de 200 articles de revues juridiques portant principalement sur le droit des institutions religieuses, le droit bancaire et le droit du contrat. Elle a siégé à plusieurs conseils d’organismes de bienfaisance canadiens. En 2008, elle a été nommée Membre de l’Ordre de l’Ontario pour l’ensemble de sa carrière en tant que professeure de droit et juriste. Elle a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II en 2012.
Marwan Muasher
Marwan Muasher –
Marwan Muasher est vice-président des études de la Fondation Carnegie pour la paix internationale. Il a été vice-président principal des affaires extérieures à la Banque mondiale de 2007 à 2010. Avant d’occuper ce poste, M. Muasher a été ministre des Affaires étrangères (2002–2004) ainsi que vice-premier ministre (2004–2005) de la Jordanie. En 1995, M. Muasher a ouvert la première ambassade de la Jordanie en Israël, et en 1996, il a été nommé ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement. De 1997 à 2002, il a de nouveau été ambassadeur, cette fois à Washington, où il a négocié le premier accord de libre-échange entre les États-Unis et un pays arabe. Il a écrit deux livres : The Second Arab Awakening, publié par la Yale University Press en janvier 2014, et The Arab Center: The Promise of Moderation, également publié par la Yale University Press, en juin 2008. Il a fait partie du conseil d’administration du Centre mondial du pluralisme de 2015 à 2019 et est membre du conseil d’administration de l’Université américaine de Beyrouth depuis 2007.
Eduardo Stein
Eduardo Stein –
Eduardo Stein est ancien vice-président (2004-2006) et ex-ministre des Affaires étrangères (1996-2000) de la République du Guatemala. Il a travaillé auprès de diverses organisations internationales sur des programmes de développement en Amérique centrale. En outre, il a collaboré à l’accord de paix d’Esquipulas et au dialogue de San José pour les négociations pour la paix en Amérique centrale. Il a présidé la Mission d’observation électorale de l’OEA au Pérou en 2000 alors que M. Fujimori a tenté de briguer un troisième mandat. La mission a entraîné la disqualification des élections pour cause d’irrégularités graves. Il a présidé la commission Vérité et Réconciliation du Honduras en 2010-2011. M. Stein est conseiller indépendant; coordonnateur d’un réseau centre-américain de groupes de réflexion, la RED; et membre des conseils d’administration du Dialogue interaméricain et de la Global Leadership Foundation.
En souvenir – Kofi Annan (1938-2018)
Le Président, les administrateurs et le personnel du Centre mondial du pluralisme sont profondément attristés par le décès de Kofi Annan qui, en plus d’avoir contribué à l’humanité pendant de nombreuses années, était un membre de premier plan du conseil d’administration du Centre depuis ses débuts en 2010.
