Repenser la crise et le risque

Repenser la crise et le risque : détecter les signes précurseurs à travers l’optique du pluralisme

Comment définir le « risque » et la « crise » et comment l’optique du pluralisme peut-elle nous aider à détecter les signes précurseurs d’un conflit? Le 1er avril 2015, plus de 100 personnes se sont jointes au Centre pour explorer la question de la compréhension des tendances d’exclusion avant qu’elles n’entraînent un conflit.

Notre sixième Forum sur le pluralisme présentait Stefan Wolff (Institut des conflits, de la coopération et de la sécurité, Université de Birmingham) et Patrick Travers (Bureau du Conseiller spécial de l’ONU sur la prévention des génocides) en conversation avec le secrétaire général du Centre, John McNee.

Bien que la prévention du conflit soit une priorité pour de nombreuses organisations internationales, la majorité de leurs efforts sont axés sur les États fragiles ou sur les endroits où les conflits sont imminents. Patrick Travers et Stefan Wolff ont tous deux souligné le besoin de cibler des formes d’exclusion civique avant même qu’apparaisse la possibilité d’un conflit puisque souvent, les signes d’avertissement dans les pays où la violence est sur le point d’éclater sont beaucoup trop tardifs pour être efficaces. Ils ont parlé de la manière dont l’optique du pluralisme pourrait être utilisée pour identifier des formes d’exclusion, et pour ensuite inverser les tendances négatives avant que l’effondrement ne devienne inévitable.

Conférenciers

Patrick Travers

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Stefan Wolff

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