Table ronde : Tirer les leçons des perspectives mondiales sur la parité hommes-femmes

Au-delà des chiffres : Tirer les leçons des perspectives mondiales sur la parité hommes-femmes

Le mardi 27 février 2024, pour célébrer l’atteinte de la parité hommes-femmes au Sénat du Canada l’an dernier, le Centre mondial du pluralisme, en collaboration avec les Femmes chefs de mission diplomatique à Ottawa et la sénatrice McPhedran, ainsi que les sénatrices et sénateurs Ataullahjan, Boehm, Dasko, Gálvez, Housakos, Jaffer, Lankin, McCallum, Miville-Dechêne, Moodie, Omidvar et Osler, ont organisé une discussion sur l’importance et les implications plus larges de la parité hommes-femmes au Sénat. Ce résultat marque une étape importante pour le Sénat du Canada, le pays devenant le deuxième au monde à y parvenir, après l’Australie.

La secrétaire générale du Centre, Meredith Preston McGhie, et l’ambassadrice Josefina Martinez, présidente des Femmes chefs de mission diplomatique à Ottawa, ont prononcé de brèves allocutions d’ouverture, soulignant que chaque société suit sa propre voie et son propre processus vers la parité et l’égalité des genres. Leurs allocutions ont été suivies d’une discussion ouverte animée par la sénatrice McPhedran, qui a abordé les multiples aspects de la parité hommes-femmes et le travail permanent nécessaire pour promouvoir l’inclusion et l’équité dans toutes les sphères de la société.

La table ronde a donné lieu à des remarques perspicaces de la part de plusieurs membres du Sénat, notamment Salma Ataullahjan, Peter Boehm, Donna Dasko, Leo Housakos, Mobina Jaffer, Francis Lankin, Mary Jane McCallum et Rosemary Moodie. Tout en célébrant l’étape de la parité hommes-femmes au Sénat, chaque intervenant a souligné l’importance d’aborder d’autres facteurs, tels que la diversité et l’équité au sein de l’institution. Elles ont également souligné la nécessité d’une parité hommes-femmes non seulement dans les postes nommés, mais aussi dans les organes élus tels que la Chambre des communes, en insistant sur l’importance de la représentation à tous les paliers de la gouvernance.

Les sénatrices et les sénateurs se sont également penchés sur les raisons de poursuivre la parité et l’équité, en examinant les perspectives politiques et en soulignant les styles de leadership distincts des femmes sénatrices. Ils ont fait valoir l’importance des femmes élues qui se concentrent sur des questions touchant aux personnes les plus vulnérables et qui travaillent ardemment pour leurs communautés.

Dans une perspective internationale, l’ambassadeur Scott Ryan a présenté des points de vue intéressants sur le cheminement de l’Australie vers la parité hommes-femmes au Sénat. Il a noté que si des progrès ont été accomplis, il reste encore du travail à faire pour atteindre la parité dans d’autres sphères de la gouvernance. Ses remarques ont mis l’accent sur l’effort mondial continuellement requis pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes et faire en sorte que la voix des femmes soit entendue dans les processus décisionnels.

L’événement a fourni une occasion unique de réfléchir aux différents parcours de chaque pays vers le pluralisme, en soulignant l’importance de tirer des leçons des expériences mondiales. Les participants ont mené des discussions soutenues et l’événement a fait ressortir l’importance d’aller au-delà des chiffres dans la poursuite de la parité hommes-femmes et de favoriser des sociétés plus inclusives et plus équitables.